Les 5 erreurs digitales qu’on commet (aussi) en vacances 

Chez Access it, on aime l’été. Le soleil, les apéros, les congés bien mérités… et les analogies (parfois douteuses) entre digitalisation et départs en vacances. C’est plus fort que nous. Chaque période creuse est aussi une formidable opportunité pour prendre du recul, y compris sur nos pratiques numériques. Et comme beaucoup de choses, c’est souvent en changeant de rythme qu’on finit par voir clair. 

Parce qu’il faut bien le dire : les travers qu’on croise dans les projets de digitalisation ne disparaissent pas sous prétexte qu’il fait 30°C à l’ombre. Au contraire. En vacances, les mauvaises habitudes nous suivent parfois jusque sur le transat. Et à bien y regarder, certaines erreurs commises au bord de la mer ressemblent furieusement à celles qu’on observe sur les projets SI le reste de l’année. 

Alors entre deux siestes, prenons quelques minutes pour lister ces fameux pièges. Avec humour, mais sans perdre de vue le fond : parce qu’on peut très bien sourire tout en préparant la rentrée avec sérieux. Voici donc notre palmarès des 5 erreurs digitales qu’on commet (aussi) en vacances. 

Erreur n°1 : “Je pars sans vérifier la météo” / “Je déploie sans tester”

Chaque année, c’est la même histoire. Ce couple de touristes qui débarque en Bretagne avec uniquement des shorts et des tongs parce qu’il « faisait beau sur l’appli ». Spoiler : il pleut. 

Dans le monde du digital, c’est un peu pareil quand on lance un outil sans passer par la case test. La démo est séduisante, l’éditeur enthousiaste, et la promesse alléchante : gain de temps, fluidité, automatisation… Sauf que dans la réalité de votre entreprise, ça coince. Les cas d’usage n’ont pas été bien formalisés, les flux ne sont pas alignés, et personne ne sait qui doit cliquer où. 

Tester un outil, c’est aussi tester son intégration, son adoption, son ergonomie. Et surtout : sa capacité à répondre à VOS besoins, pas à ceux d’une entreprise lambda. 

➡️ Le parallèle est évident : on ne part pas en voyage sans se renseigner un minimum. Pourquoi déployer un outil en prod sans en avoir testé les limites ? 

Ce qu’on retient : 

  • Un test utilisateur n’a jamais gâché un projet, mais son absence peut le torpiller. 
  • Prendre le temps de faire de la préprod, c’est offrir un filet de sécurité à vos équipes. 
  • L’échec d’un outil est souvent lié à un défaut de cadrage, pas à la technologie en elle-même. 
Erreur n°2 : “Je prends trop de bagages” / “J’empile les outils inutiles”

Valise de 23 kilos pour 5 jours. Trois paires de chaussures « au cas où ». Un drone, deux chargeurs, une liseuse, trois carnets. Et un livre que vous ne lirez jamais. 

Dans l’univers numérique, on fait souvent la même chose : accumulation. Outils collaboratifs, plateformes métiers, CRM, ERP, tableaux Excel maison, scripts hérités de 2012… À la fin, personne ne sait vraiment ce qui est utilisé, ni pourquoi. Les équipes jonglent avec des identifiants, des formats, des workflows bancals. Et quand quelqu’un part, la moitié du savoir-faire s’évapore. 

Cette surcouche d’outils hétérogènes coûte cher. En temps, en efficacité, en maintenance.

Et surtout : elle empêche de poser les bonnes bases pour faire évoluer sereinement l’écosystème digital de l’entreprise. 

➡️ Voyager léger, c’est retrouver de la liberté. C’est pareil pour votre architecture logicielle. 

Ce qu’on retient : 

  • Rationaliser les outils, c’est un acte de management, pas une lubie de DSI. 
  • Chaque outil supplémentaire complexifie l’écosystème. Il faut justifier sa valeur. 
  • Mieux vaut un outil bien paramétré qu’un mille-feuille de fonctionnalités sous-utilisées. 
Erreur n°3 : “Je ne réserve pas à l’avance” / “Je ne planifie pas mes besoins”

« On improvisera une fois sur place. » Sur le papier, c’est séduisant. Dans les faits, c’est une course à la dernière minute, une perte d’énergie, et souvent des compromis peu satisfaisants. 

Dans un projet de digitalisation, c’est exactement la même chose. On commence par un outil « testé vite fait » sur un périmètre restreint. Puis on ajoute des utilisateurs. Puis des cas d’usage. Puis des contraintes réglementaires. Et un jour, on réalise que la base n’a jamais été pensée pour tenir la charge. 

Planifier, ce n’est pas brider l’innovation. C’est cadrer les choses pour permettre l’agilité. C’est anticiper les points de friction. C’est éviter de mettre des rustines sur un moteur en plein vol. 

➡️ La planification n’est pas un luxe : c’est la clé pour faire les bons arbitrages. 

Ce qu’on retient : 

  • Une feuille de route, même simple, donne de la visibilité à toutes les équipes. 
  • Prendre le temps de cadrer ses besoins, c’est éviter les arbitrages à chaud. 
  • Ce qui est improvisé fonctionne rarement bien… et encore moins à l’échelle. 
Erreur n°4 : “Je me perds sans GPS” / “Je travaille sans vision d’ensemble”

Vous avez décidé de « suivre les panneaux » ou « faire confiance à votre instinct ». Une heure plus tard, vous êtes au milieu de nulle part, sans réseau, avec des enfants affamés. 

Sur un projet digital, l’instinct ne suffit pas non plus. Avancer sans vision d’ensemble, c’est risquer de prendre de mauvaises décisions. Pas parce qu’on est incompétent, mais parce qu’on ne voit pas l’ensemble du paysage. Qui fait quoi ? Quelles sont les dépendances ? Quel est le niveau de dette technique accumulée ? Quel est le niveau réel d’usage des outils ? 

Une bonne vision d’ensemble permet de hiérarchiser, de séquencer, d’anticiper. Et surtout : d’aligner les parties prenantes. Sans cela, chacun fait de son mieux dans son coin… mais l’organisation n’avance pas. 

➡️ Un bon projet digital commence toujours par une cartographie, même sommaire. 

Ce qu’on retient : 

  • La donnée est une boussole, à condition de la structurer intelligemment. 
  • L’absence de gouvernance conduit toujours à des décisions court-termistes. 
Erreur n°5 : “Je suis toujours connecté” / “Je ne fais jamais de pause digitale”

Sur la plage, au musée, au restaurant, certains ne lâchent jamais leur téléphone. La promesse de la déconnexion reste lettre morte. Résultat : des vacances moins reposantes, une concentration en berne, et une vraie incapacité à couper. 

Côté pro, l’analogie est flagrante. Dans certaines entreprises, la digitalisation s’est transformée en hyper-connexion permanente. Slack ou Teams ouvert 12h par jour. Notifications constantes. Reporting en temps réel. Dashboards à gogo. Et au final ? Une fatigue numérique qui bride la créativité, le recul, et la capacité à prendre des décisions structurantes. 

Automatiser, c’est justement pour libérer du temps, pas pour mieux le remplir. Un bon système digital doit créer de l’espace mental, pas l’encombrer. 

➡️ Se déconnecter, ce n’est pas fuir ses responsabilités. C’est créer les conditions pour mieux les assumer. 

Ce qu’on retient : 

  • La performance passe aussi par des temps de respiration. 
  • Un outil bien conçu se fait oublier… jusqu’au jour où on en a besoin. 
Et sinon, vous partez où cet été ?

Parce que l’été, ce n’est pas juste la saison des erreurs digitalo-touristiques. C’est aussi un moment propice pour lever le nez du guidon. Faire un état des lieux. Identifier les petites frustrations du quotidien qui sont devenues des boulets. Repenser son organisation avec un œil neuf. 

Chez Access it, c’est exactement ce qu’on aime faire : poser les bonnes questions, identifier les vrais irritants, et concevoir avec vous des outils qui simplifient la vie des équipes. Pas des usines à gaz. Pas des effets de mode. Des applications web taillées sur mesure, qui s’intègrent dans vos réalités métier, vos contraintes, vos ambitions.

Alors si, entre deux mojitos ou après une rando iodée, vous avez envie de parler digitalisation autrement, vous savez où nous trouver. On garde le maillot, mais on a aussi le clavier à portée de main. Bonnes vacances, bonnes pauses, et à très vite pour vos projets de rentrée !

Par

Sylvain M
Responsable commercial

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